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Bienvenue au site Web de l'Ombudsman fédéral pour les victimes d'actes criminels

Message de l'Ombudsman Fédéral des victimes d'actes criminels

Je suis très honoré d'être, depuis ma nomination par le ministre de la Justice et le ministre de la Sécurité publique, le premier ombudsman fédéral des victimes d'actes criminels du Canada. Il y a encore beaucoup à faire pour que les victimes acquièrent un plus grand rôle dans la justice pénale, même si on a déjà bien avancé à cet égard.

Depuis avril 2007, nous avons rencontré plusieurs ministères et organismes fédéraux pour discuter notre mandat et faire valoir les préoccupations et les besoins des victimes d'actes criminels. Nous avons notamment rencontré le Commissaire de Service correctionnel Canada, le président de la Commission nationale des libérations conditionnelles, le Centre national de coordination contre l'exploitation des enfants, le Groupe de la traite des personnes de la GRC, le président de la Commission des plaintes du public contre la GRC, le président de la Commission d'examen des plaintes concernant la police militaire du Canada et le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international du Canada.

Tous les ministres fédéraux, provinciaux et territoriaux de la justice ont signé la Déclaration canadienne de 2003 des principes fondamentaux de justice relatifs aux victimes de la criminalité. Les ministres ont tous convenu de prendre en compte les besoins des victimes pour l'élaboration des orientations et de la législation, en ce qui a notamment trait à la protection de leur vie personnelle et à leur sécurité. Notre bureau va faire valoir ces principes auprès des ministères et organismes fédéraux qui ont des responsabilités à l'égard des victimes.

En ma qualité d'ombudsman, je peux examiner les plaintes déposées et les préoccupations exprimées par les victimes inscrites à propos de la Loi sur le système correctionnel
et la mise en liberté sous condition
ou par toute victime à propos des services fédéraux aux victimes. Notre bureau s'efforcera de les aider pendant la procédure d'examen et d'arriver à une solution rapide; mais si cela n'est pas possible, je peux publier des rapports et présenter des recommandations au ministre de la Justice ou au ministre de la Sécurité publique, ou bien aux deux.

Nous comptons cerner les problèmes nouveaux et systémiques ayant une influence négative sur les victimes d'actes criminels. L'une de nos premières priorités est de mener, à partir des travaux antérieurs des comités parlementaires et des consultations nationales sur les victimes, un examen complet de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, qui soit axé sur les victimes.

L'exploitation commerciale et sexuelle des enfants sera un axe permanent de notre travail pour les trois années à venir. Il s'agit d'un domaine complexe et difficile, liè à diverses activités criminelles. Nous projetons tout d'abord de nous concentrer sur l'exploitation sexuelle des enfants que facilite Internet. Nous nous attacherons à trouver des solutions et à travailler avec les principaux acteurs pour encourager des modifications stratégiques et législatives qui renforcent la capacité de la police de sauver les enfants victimes. Nous travaillons avec les principaux partenaires à définir les besoins particuliers de ces enfants, notamment pour protéger leur vie privée.

Outre l'exploitation par Internet, nous étudierons ce que fait le Canada pour lutter contre la violence sexuelle, notamment contre le taux élevé de victimisation dans les collectivités autochtones.

Je suis impatient de travailler avec les victimes et les principaux acteurs, pendant les trois années à venir, afin de veiller à ce que les autorités fédérales respectent leurs responsabilités à l'égard des victimes d'actes criminels.

Je vous remercie.

L'ombudsman fédéral des victimes d'actes criminels,
Steve Sullivan